Kakemono internet

Internet est sans doute l’un des médias les plus utilisés au monde. Nous cherchons le mot kakemono comme nous aurions pu chercher drapeau. Grâce à ses moteurs de recherche, il facilite l’accès aux informations à plusieurs milliers d’utilisateurs chaque jour et est une source de connaissance intarissable, renouvelée en permanence. Que ce passe-t-il donc lorsque par exemple, nous saisissons ce mot ?

Kakemono notoriété

Il apparaît que les premières pages qui apparaissent sont en premier lieu des pages de sites commerciaux qui vendent des drapeaux. En effet, de nos jours le kakemono est principalement utilisé dans la communication et la publicité par son impact visuel et sa sobriété.

Parmi tous les sites qui commercialisent des kakemonos s’en trouve un spécialisé dans la vente et la fabrication de drapeaux. Etablit en Bretagne depuis 1956, cette entreprise nommée Atelier Le Mée les propose aux côtés de nombreux supports de communication tels stands, Beach wings, fanions, parasols et autres personnalisés.

Des supports élégants

Sur ce site, les drapeaux kakemonos sont présentés comme des supports sobres, élégants et attractifs. Imprimés dans la taille que l’on souhaite, ils sont proposés en plusieurs matières prestigieuse comme le satin et l’extrabanner. Leurs finitions ? Avec des tourillons en bois en haut et en bas afin de garantir une tenue maximum ainsi qu’avec une drisse de suspension pour l’accrocher partout.

Kakemono avant tout

On trouve tellement de sites axés sur le kakemono commercial qu’on en oublierait presque d’où il vient. En effet, après le domaine commercial, on peut trouver des pages concernant ses origines qui remontent à près de 11 siècles. Et, on s’aperçoit qu’à part son usage, il n’y a pratiquement aucune différence qui sépare le kakejiku (son autre nom) de l’ère Hein du XXIème siècle.

Dans l’ancien temps, ce drapeau avait plusieurs usage mais qui se regroupaient sous le thème du zen de la sérénité et de la spiritualité, choses très importantes dans lors de l’apogée du Japon et de sa cour impériale. En effet, celle ci était très attachée au valeur du bouddhisme et de ses vertus qu’on considérait sacrées.

Origines spirituelles

Utilisé tout d’abord dans les temples où il représentait des scènes ou des textes de la vie de Bouddha, le kakemono a ensuite trouvé sa place dans différentes cérémonies comme la cérémonie du thé. Lors de celle ci, il était accompagné d’autres décorations dont l’ikebana, un art floral. Plus tard, il prit place dans les maisons du peuple, qui le trouvait un drapeau apaisant l’aidant ainsi dans sa quête de spiritualité.

Calligraphie et kakemono

Au fil du temps, beaucoup de poètes se sont pris au jeu de la calligraphie en y mettant leurs œuvres. Un des plus célèbres calligraphes japonais se nomme Mituso Aida. Né au début du XXème siècle, cet homme fut très inspiré par la « zénitude » puisque son mentor était un prêtre de Zen. Un musée lui est consacré à Tokyo, ville où fleurissent les drapeaux, où l’on peut voir nombre de ses œuvres sur kakemono.

Sur Internet, on peut trouver bon nombre de sites vendant des variantes traditionnelles. Il peut s’agir de reproductions de grands calligraphes, de dessins d’inspiration zen (paysages, fleurs, oiseaux…), de textes bouddhiste, de poèmes…

Certains sites en proposent même des personnalisés : on peut, sur certains, faire inscrire son prénom, son signe astrologique ou un poème de son choix en caractères japonais sur le kakemono.